Jour 11- Bons baisers de Provence à Gonfaron
Dernière mise à jour : 23 avr. 2021
Depuis hier, Augusta et moi sommes installés dans le petit village de Gonfaron, au milieu des vignes.
La piscine est couverte d'une épaisse bâche, les cigales sont en veille, le vent est frais (j'ai même vu quelqu'un porter un pull) pourtant le paysage n'a pas perdu de valeur et possède toujours la cote "Carte Postale".
Aujourd'hui, la technologie n'était pas de notre côté. Nous avions acheté, il y a quelques jours, un micro cravate pour améliorer encore la qualité des interviews. Force est de constater que Leboncoin, malgré ses qualités, possède encore des défauts, et l'on vous fait passer de l'inutilisable pour du quasi neuf. "Mais si, regardez, la marche arrière fonctionne encore, on peut s'en servir !"
Certes.
La Saxo n'a rien à se reprocher, mais pour notre micro cravate, c'est retour à l'envoyeur. Et pour le timbre, pas de hiboux ou de coquelicot, ce sera étiquette la poste, merci bonsoir.
Ce n'est rien qu'un léger contre-temps, nous pouvons continuer les interviews comme ça pour l'instant.
À ce sujet, demain, nous rencontrons un monsieur qui se fait appeller Tonton Dgé, créateur et directeur du café-théâtre de la 7ème vague, près de Toulon. On sent, après quelques coups de fil, un personnage exubérant, très humain et ouvert. Ça va le faire impec'.
Pour finir, quelques trésors que la nature nous a offert aujourd'hui : du thym sauvage, juste au bord de la route et une forêt où les eucalyptus blancs se marient avec les arbres à lieges noirs, comme les pièces d'un échiquier.


À demain pour un compte rendu d'interview qui, je l'espère, sera de la même nature que cette belle rencontre avec Gildas. (Il nous a envoyé ce soir un morceau de piano de sa composition, une vraie perle pour les oreilles)
Je disais donc, bonne nuit et à demain !
Corentin